jeudi 10 mai 2012

la porte des tristesses








la porte de la tristesse, la porte des tristesses, la triste porte, la porte des regrets.

C'est en soi une expression si triste que sa seule pensée me fait pleurer. J'y entrevois la tristesse d'une rencontre manquée avec une un espoir si vaste qu'en regard le monde paraissait infiniment petit.

Ce regard porté sur le monde depuis les tréfonds de moi même, son souvenir est une larme permanente. Il me l'a offert et m'a offert en même temps le desespoir de celui qui s'effondre devant la magnificience du don, jusqu'à l'épuisement du don, jusqu'à l'écrasement de moi même dans l'angoisse de moi même, dans l'angoisse et la peur. Je n'ai su préserver de cette immense déreliction de moi même et de joie absolue que cette triste porte qui est le rappel perpetuel du passage d'un ouragan de puissance et de volonté.

C'est peut être un peu l'histoire d'adam, celle de la chute. C'est aussi l'histoire de celui qui prend ce qu'il veut et reprend ce qu'il veut quand il le veut. Le desespoir commence quand au regard de la perte l'être n'est plus en mesure d'entrevoir la majesté dans le reste et le don.  Car celui qui enlève est celui qui donne. Encore faut-il être en mesure d'entrevoir le don avant de se perdre dans le futile.

La porte des tristesses est celle des âmes mortes. La rivière de charon où s'écoule le temps de entre deux rives n'aspirent à rien si ce n'est à l'oubli qui ne vient pas et à la mort qui se prolonge. La porte des tristesses est celle là qui ne se franchit que pr des actes car l'ondécision est l'eau même de cette rivière.

Je ne connais pas de defiinition à cette porte, celui qui la franchit se retrouve mort parmi les vivants au mieux viant parmi les vivants mais si peu de temps. C'est aussi peut être je ne le sais pas l'histoire de celui là qui est mort cent ans puis rescssuté le temps de voir comment son plat de nourriture n'était plus que poussière.

la porte des tristesses est peut être aussi celle que franchissent quelques idées qui atterissent dans le monde sans que l'on sache trop pourquoi ni comment des points de départ sans origine connue.

La porte des tristesses est cemme que j'ausculte chaque fois que je prends en main un stylo., parce que depuis longtemps maintenant tout ce qu'un stylo peut m'apportter c'est le souvenir que le regret est aussi un souvenir et qu'il n'y a pire enfer que celui que nous pavons de nos regrets.

cette ^porte n'a pas de remède connu, hormis le témoignage concret d'un acte concret engagé dans un environnement concret. Témoignage redonne vie l'instant où donne vie le peu de temps où il donne vie. Une forme de rapt dans la réalité d'un instant qui dure des millénaires quand on le remémore mais qui ne fut qu'un instant pris à un regret et vite devenu souvenir lui aussi.


الـبـابُ تروي قِصةَ الأحزانِ
مـن غـيـرِ قبرٍ فاطمُ الزكيه

من بعدِ طولِ الدهرِ و السنينِ
أوقـفـنـي و هـزّني حنيني
يصيحُ صوتٌ خلفَ بابِ الدينِ
قـد سـقطت فاطمةٌ ضحيه

الـبـابُ ماتت بإشتعالِ النارِ
فـاطـمـةٌ تُـقتلُ في النهارِ
لا تـطـعـننَ بضعةَ المختارِ
بِـمـوتِـهـا ستغلقُ القضيه

قد لبِست ثوبَ الأذى و الهمِ
سللتُ ضلعي في وجوهِ القومِ
عـنكَ سيمضي يا عليُ نجمي
و إقـتـربـت لـفاطمِ المنيه

أمُ أبـيـهـا بـضعةُ السماءِ
جـرحٌ من التسبيحِ و الدعاءِ
قـد شّـيـعتها سورةُ النساءِ
هـذا الذي أوصت بهِ الوصيه

سـيـدةُ الـوقارِ و الحجابِ
قـد كـثُرت أسئلةُ المصابِ
فـاطـمـةٌ تـأنُ في التُرابِ
و يـشـهدُ القبرُ على الرزيه

يـا صـاحبَ الزمانِ يا إمامي
أراكَ يـا مـولايَّ في الظلامِ
فـالـضلعُ مكسورٌ بكلِ عامِ
هـويـةُ الأعـداءِ جـاهليه


مـن فـاطمٍ لصاحبِ الزمانِ
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه

من بعدِ موتِ المصطفى الأمينِ
و شـاهدت دارَ الهدى عيوني
إلـيـكِ يـا فِـضةُ أسنديني
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه

و أحـمّرَ من حزنٍ ترابُ الدارِ
فـصاحتِ البابُ على المسمارِ
فـقـالَ ليسَ في يدي قراري
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه

تُـخاطبُ الكرارَ يا إبنَ عمي
سـيـفـاً بهِ أدفعُ كلَ ظلمِ
فإصبر على ما سترى بجسمي
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه

بـنـتُ الـنـبي غيمةُ الحياءِ
تـلبسُ ثوبَ الحزنِ و البكاءِ
تـغـيـبُ فـي مقبرةِ الخفاءِ
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه

ماتت بكسرِ الضلعِ و العذابِ
و ما بهذي الأرضِ من جوابِ
تـرقـدُ فـي قبرٍ منَ الغيابِ
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه

يـا آخـرَ العصمةِ و الكلامِ
عـيـنـكَ لا تـقبلُ بالمنامِ
لا تـقـبـلنَّ العذرَ من لئامِ
فـأصـبـحَ الضِلعُ لنا هويه




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